Il a fallu qu'un jour Dieu sauve
Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé
Regard
Discussions actives
Liberté, amour, évasion
J'aime beaucoup Georges Moustaki. Il est le chanteur de la liberté, de l'amour et de l'évasion. Toutes ses chansons tournent autour de ces thèmes. Avec une grande sincérité, il n'a cessé de mettre en scène les sentiments de son coeur qui se trouvent être exactement ceux de ma génération : liberté, amour, évasion !
"Nous prendrons le temps de vivre, d'être libres, mon amour..." (Le temps de vivre, Georges Moustaki)
Pensez donc ! Tout un programme avec, évidemment, l'inévitable "sans Dieu ni maître", mais dans un temps où la vie n'était pas si trépidante qu'aujourd'hui !
Quoique... de tout temps, la foule ne reste-t-elle pas la même ? Seules les apparences changent ! C'est Edith Piaf qui l'éternise cette foule, née déjà sous la plume de Georges Moustaki !
Que dire maintenant des sentiments profonds des générations qui se suivent ? Ne restent-ils pas les mêmes également ? Liberté, amour, évasion...
Et le "sans Dieu ni maître" ? Ah celui-là se porte bien ! Mais parlons-en !
Hier, je laissais planer l'idée de la foule et de l'individu qui est pris dans la foule, comme emprisonné en elle, qui s'identifie en elle, mais qui se trouve bien en elle (la foule est sécurisante), tellement bien que le jour où il décide de la quitter et d'en sortir, il n'y arrive pas ! Essayez et vous verrez ! Je ne parle pas des malchanceux qui par la force des choses ou de leur malheureux destin, sont mis à part et comme exclus de la société. Cependant, il y a toujours une chance dans la malchance, puisqu'ils sont exclus de la foule des hommes, ceux-là devraient en profiter pour saisir la chance inouïe et unique qui s'offre à leur individualité souffrante : le Christ est le Dieu des malheureux !
Je parle en m'impliquant dans mes propos, cela va de soi. Ma soif de liberté, d'amour et d'évasion ne pouvaient que me porter de plus en plus loin au bord extérieur de cette foule toujours en mouvement, telle un océan, avec des vagues qui viennent et qui reviennent, et toujours les mêmes ! Et puis un jour, n'en pouvant plus, à carrément en sortir de cette foule indomptable, incontrôlable, destructible... Mal de ventre ! Mais... vivre pour vivre ! Et on ne vit qu'une fois ! Pourquoi serais-je resté dans la foule ? Pourquoi aurais-je été marqué d'une identité globale ? Pourquoi m'aurait-on inculqué une manière de penser ? Ne suis-je pas un individu à part entière ? N'ai-je pas mes idées, mes pensées, mes sentiments ? N'ai-je pas un nom ? un prénom ?
Et alors ? Qu'est-ce que c'est que ce monde ? Qu'est-ce que c'est que cette planète ? Et qu'est-ce qu'ils racontent les gens de cette planète ?
Moustaki a aussi chanté Ma solitude ! Aujourd'hui, dans son île Saint-Louis, s'est-il éloigné de la foule ? S'en est-il séparé ? A-t-il abandonné le "sans Dieu ni maître" ? Je ne sais pas.
Ce que je sais avec certitude, c'est que Dieu n'abandonne aucun individu. Que ce soit Moustaki, toi, ou moi... Dieu met tout en oeuvre pour nous interpeller. Il ne force pas. Il appelle. C'est tout.
Ce que je sais aussi, c'est que pour répondre, il faut l'entendre cet appel. Comment voulez-vous entendre Dieu du milieu de la foule ? Personnellement, il a fallu que j'en sorte et que que je sois mis au rang de ces exclus dont nous parlions précédemment. C'est alors que j'ai entendu l'appel de Dieu. C'est un murmure de rien du tout. Quelque chose qu'on n'entend pas avec ses oreilles, mais "qu'on entend"...
Ne désespère pas !
Ecrit par alberto, le Mercredi 7 Avril 2010, 13:13 dans la rubrique Actualités.
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